Vous comptez augmenter le capital de votre entreprise : sachez qu’il existe différentes manières de s’y prendre. Par exemple l’apport en nature ou en numéraire, la conversion d’obligations, l’incorporation des réserves ou encore la fusion.
L’apport en nature consiste à intégrer un bien, un équipement ou un matériel destiné au développement de l’entreprise. La valeur de cet apport peut éventuellement être chiffrée par un commissaire aux apports, en particulier si elle est supérieur à 50% du capital actuel.
Les associés injectent des liquidités qui s’inscriront alors dans leur propre patrimoine – et non celui de l‘entreprise. Les associés déjà actionnaires de l’entreprise peuvent réaliser cet apport en numéraire, tout comme les nouveaux investisseurs. La répartition de la quote-part est alors révisée. Cette seconde option comporte des risques puisque les parts peuvent être diluées, c’est-à-dire que la quote-part de l’associé existant peut être diminuée. Ceci en cas de fortes émissions de nouvelles parts.
Il est possible de convertir les obligations en capital. Le créancier qui devient automatiquement actionnaire de l’entreprise reçoit alors des titres de société ou des actions. Dans ce cas le montant de la dette doit être supérieure à l’augmentation réalisée. Rappelons que l’obligation constate un droit de créance sur l’entreprise, tandis que l’action correspond à une partie du capital de cette dernière.
Les réserves sont incorporées dans le capital social au moyen d’une écriture comptable. Les associés n’ont plus droit à ces bénéfices économisés dès lors qu’ils rejoignent ledit capital en contrepartie de l’augmentation de la valeur de leurs titres. Dans ce cas, il n’y a aucune émission de nouvelles parts.
La fusion est aussi un des moyens les plus utilisés dans le but d’augmenter le capital de l’entreprise. Rendez-vous sur Cocerto.fr pour bénéficier des meilleurs conseils sur votre futur projet.